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Start it @CBC accompagne Raymonde: comment transformer des déchets en luminaires durables?

L’accélérateur de startups wallonnes, Start it@CBC, vise à booster la croissance de projets de starters notamment en les aidant à mener à bien de futures levées de fonds.

C’est dans ce cadre que Fabian Dauzo, Expert Digital Private Banking chez CBC Banque, a rencontré l’un de ses starters, Olivier Deruyttere, fondateur de Raymonde.

Raymonde, ce sont des luminaires design fabriqués à partir de "gisements de déchets" locaux entièrement transformés en Belgique. La démarche de l’entreprise namuroise permet une réduction de l’impact environnemental tout en proposant des produits durables et de qualité.

Découvrez le parcours de l’entrepreneur et comment il a donné vie à son projet, notamment grâce à l’accompagnement de Start it@CBC.

Bonjour Oliver, Je suis ravi de te rencontrer. Dans le cadre de notre programme Start it @CBC en Wallonie, Sophie Verhulst, Program Manager & Business Coach - Start it@CBC m’a proposé un rendez-vous avec toi pour faire part à nos lecteurs de ton projet actuel "Raymonde" en province de Namur.

Peux-tu commencer par te présenter et nous donner une idée de ton parcours professionnel?

Olivier: "Bonjour Fabian, ravi également de te rencontrer. J’ai 45 ans et je suis namurois d’adoption depuis un peu plus de vingt ans. Mes études de marketing ne me prédisposaient pas vraiment à ce parcours. En effet, un papa professeur de technologie et une maman professeur d’art plastique, ça crée des racines particulières. J’ai, pendant une dizaine d’année, exercé plusieurs fonctions en Belgique comme à l’étranger (Angleterre et Pays-bas) dans des domaines variés liant l’économie sociale, les énergies renouvelables et la gestion des déchets.

En 2012, j’ai eu envie de lancer mon propre projet à impact positif et je me suis lancé dans la fabrication de mobilier à base de matières de réemploi. Depuis, j’ai suivi plusieurs formations au gré des besoins de mon activité. Notamment en menuiserie, soudure, dessin, pilotage de machines à commandes numériques et désormais en sculpture."


Aujourd’hui, comment te définirais-tu?

Olivier: "S’il faut se définir je dirais 're-designer'. J’adore partir d’une problématique de matières à valoriser et trouver des process duplicables pour leur donner un nouvel intérêt. De ce fait, je recrée des matières et des objets que je commercialise. Je suis probablement aussi entrepreneur ou disons plutôt éco-entrepreneur."

Et puis, peux-tu nous préciser comment, sur base de tes expériences précédentes, tu es arrivé à recycler des matières en luminaires ou en meubles?

Olivier: "En 2012, j’ai eu l’idée de valoriser des déchets bois en panneaux lamellés-collés de réemploi. Projet que j’ai ensuite développé jusqu’en 2020 en y mettant toute mon énergie. L’activité avait permis de créer plusieurs emplois et de valoriser plusieurs tonnes de déchets bois annuellement. C’était devenu une belle machine mais c’est une période où je menais plusieurs défis professionnels de front et à un moment, mon corps m’a rappelé à l’ordre."


Je comprends que cette période n’a pas été simple pour toi et si mes sources sont bonnes, je pense que cette situation est arrivée en plein Covid. Comment t’es-tu relancé dans la vie professionnelle?

Olivier: "J’ai eu besoin de repartir sur des projets où je pouvais exprimer ma créativité sans avoir besoin de m’associer pour avancer. J’ai donc repris mes carnets d’idées et de croquis avec l’envie de continuer dans la valorisation des déchets. J’ai eu plusieurs propositions de sociétés namuroises qui me proposaient de valoriser leurs chutes. Comme un célèbre fabricant de meubles en kit dont je valorise les chutes de bois et de plexi aujourd’hui pour mes luminaires."


Tu es donc spécialisé dans ces matières ou t’arrive-t-il d’en travailler d’autres?

Olivier: "En fait, ma réflexion part toujours du gisement qu’on me propose de valoriser. Mon processus de réflexion part à 360 degrés et je cherche des moyens de valoriser au mieux la matière. J’ai eu l’occasion de travailler des toiles de tentes SNJ que j’ai transformées en Fatboy. D’anciens meubles en TRESPA qui sont devenus du mobilier d’extérieur. J’ai bien sûr une affinité avec le bois que je travaille depuis longtemps mais j’adore me confronter à d’autres matières. Actuellement, je travaille des feuilles d’aluminium que je récupère chez un imprimeur et que je transforme en luminaires ainsi que des tubes d’acier que je transforme en mobilier."


Tout cela ne me dit pas comment on en arrive à créer des luminaires? Peux-tu nous en dire plus sur ton activité?

Olivier: "Comme beaucoup de créatifs, je fonctionne sur base de contraintes. Déjà, je travaille localement avec des matières de réemploi. En plus de cela, j’ai eu l’envie de travailler de chez moi, j’ai donc réquisitionné un espace de 16m². J’utilise pour cela des machines à commandes numériques telles qu’une découpeuse laser et une fraiseuse CNC pour avoir un rendu duplicable, peu importe la matière que je récupère."


En début d’interview, je citais Start it@CBC et l’accompagnement des entrepreneurs wallons. Comment es-tu entré en contact avec Sophie et quelles étaient tes attentes?

Olivier: "Je suis en contact depuis des années avec Wallonie Design et lors d’une discussion avec Richard, un de leur collaborateur, il m’a soumis l’idée de postuler à l’accompagnement Start it@CBC en m’expliquant que ça pouvait m’aider à développer mon activité. J’ai donc postulé en septembre 2024 et je dois dire que je ne le regrette pas. Je suis pris dans un écosystème motivant d’entrepreneurs animés par une envie de partage et de développement. Je pense qu’on est tous tirés vers le haut les uns par les autres. En plus de ça, nous sommes accompagnés par des coachs qui sont bien outillés pour nous challenger et nous faire évoluer."



Olivier, je te remercie pour cette interview très enrichissante tant d’un point de vue humain que d’un point de vue entrepreneurial. Je te souhaite bon succès dans la suite de tes activités et te félicite pour toutes les valeurs que tu respectes au quotidien dans ton business et qui cadrent réellement avec la durabilité et l’ensemble des valeurs ESG.

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