Vous avez envie de créer votre entreprise, mais vous n’osez pas franchir le pas? Le statut d’indépendant à titre complémentaire est peut-être la solution! Vous pourrez ainsi tester votre idée commerciale, sans devoir renoncer à votre stabilité financière. Cet article fait le point sur le statut d’indépendant à titre complémentaire.

CBC peut vous aider à obtenir un compte professionnel. Ce compte professionnel est obligatoire si vous créez une société, mais ne l’est pas pour une entreprise individuelle.

Quoi qu’il en soit, un compte professionnel séparé est vivement recommandé, car il vous permet de faire facilement la distinction entre les dépenses de votre activité (complémentaire) et vos dépenses privées.

• Si vous êtes ouvrier ou employé, votre activité salariée doit être exercée à 50% au moins.
•  Si vous êtes fonctionnaire, vous devez prester au moins la moitié du nombre d’heures de travail d’une occupation à temps plein d’une durée d’environ 200 jours.
•  Les enseignants, pour leur part, doivent prester au moins 60% (pour les statutaires) ou 50 % (pour les contractuels) d’un horaire à temps plein.
• Vous n’êtes pas salarié à 50% au moins, mais vous vous constituez des droits à une pension de retraite ou d’invalidité ou vous êtes bénéficiaire d’une allocation sociale? Dans ce cas, votre activité indépendante sera également considérée comme étant exercée à titre complémentaire.
• Si vous ne répondez pas à ces conditions, vous devez obligatoirement exercer votre activité indépendante à titre principal.

Un indépendant à titre complémentaire relève du même statut social qu’un indépendant à titre principal: les formalités administratives sont donc identiques. Voyez ici comment lancer votre entreprise en 6 étapes.

• Les frais de démarrage uniques, comme l’inscription à la Banque-carrefour des entreprises et l’activation de votre numéro de TVA, s’élèvent à un peu moins de 150 euros au total.
•  Cotisations sociales: Elles s’élèvent généralement à environ 95,88 euros par trimestre. Leur montant peut être plus ou moins élevé en fonction de vos revenus.
•  TVA: Dans la plupart des cas, vous devrez facturer la TVA à vos clients et la reverser ensuite à l’administration de la TVA. Si vos revenus sont inférieurs à 25.000 euros, vous pouvez demander une dispense de vos obligations à l’égard de la TVA.

• Impôts et taxes: Les impôts à payer dépendent de votre choix de travailler en entreprise individuelle ou en société: Si vous optez pour une entreprise individuelle, vous êtes assujetti à l’impôt des personnes physiques pour la totalité des revenus issus de votre activité principale et de votre activité complémentaire. De ce fait, il est possible que vous passiez dans une tranche d’imposition supérieure, à concurrence de 45% ou 50%. Vous pouvez l’éviter en déclarant suffisamment de frais professionnels. 
• Si vous optez pour une société, vous devez payer l’impôt des sociétés sur votre bénéfice. Le taux maximal est de 33,99%.
  Que vous travailliez en société ou en personne physique, vous devez également vous acquitter de taxes complémentaires comme la taxe communale, les taxes provinciales, les cotisations environnementales, etc. Enfin, tous les trois mois, tout indépendant doit effectuer des versements anticipés d’impôts afin d’éviter une majoration. Heureusement, en tant que starter, vous en êtes dispensé les trois premières années.
   

Votre décision n’est pas encore prise: allez-vous vous lancer à titre principal ou à titre complémentaire? Pour faire votre choix, il est important de bien peser les avantages et inconvénients.

Si vous souhaitez discuter avec un spécialiste avant de franchir le pas, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec nos experts. Ils se feront un plaisir de vous aider. Vous préférez en parler tout de suite avec un expert? Appelez CBC Live.