Si vous envisagez de transmettre ou de réorganiser votre patrimoine, vous aurez besoin de faire le point sur votre situation actuelle. Pour cela, il est crucial de bien comprendre les lois et règles en vigueur pour vous permettre de trouver des solutions adaptées et les mettre en œuvre concrètement pour votre succession.
Dans cette optique, nous avons créé le guide "Héritages, donations et testaments", qui vise à vous faire découvrir les principaux mécanismes liés à la transmission de patrimoine, que vous soyez héritier ou que souhaitiez transmettre le vôtre. Ce guide complet couvre une multitude de sujets, en expliquant à la fois les aspects juridiques et les implications fiscales de ces démarches.
Qu'allez-vous apprendre à travers ce guide?
Vous trouverez des réponses très concrètes à vos questions sur les successions et héritages:
- Qu’est-ce qui est prévu si je ne fais pas de testament?
- Comment effectuer une donation de mon vivant à mes enfants?
- Quels droits de succession seront appliqués à ma famille?
- Quelles procédures doivent être réalisées lorsqu’un proche décède?
- Comment remplir une déclaration de succession?
La nouvelle édition mise à jour en 2024 vous permettra d’aborder sereinement la question de votre succession financière.
Il existe en Belgique trois modes de vie commune: le mariage, la cohabitation légale et l’union libre (également appelée "cohabitation de fait"). Les personnes qui posent le choix de se marier voient leur relations régies pour un ensemble de règles appelées "régime matrimonial".
Par ailleurs, lorsqu’une personne décède, la succession comprend tous les biens et toutes les dettes du défunt au moment de son décès. Si celui-ci était marié, la composition de la succession est influencée par le régime matrimonial. Dans ce chapitre, nous examinons les notions de base du régime matrimonial et dans quelle mesure il est possible de favoriser le conjoint survivant.
Lorsqu’une personne décède, et qu’elle n’a pris aucune mesure pour le partage de son patrimoine, c’est la loi qui indique qui sont ses héritiers. La succession est alors légale et est dévolue selon les règles établies par le Code civil.
Dans cette partie sont exposées les principes de base du droit successoral, en faisant une distinction entre les successions qui concernent le conjoint survivant et celles qui font intervenir d’autres héritiers que le conjoint survivant.
Il n’est pas obligatoire que votre patrimoine se partage à votre décès selon la dévolution légale si elle ne correspond pas à vos souhaits. Il est en effet possible de s’en écarter partiellement en présence d’héritiers réservataires, et de prévoir d’autres dispositions par testament. Ce qui implique qu’à votre décès, ce sont les personnes désignées dans le testament – les légataires – qui vont en principe recueillir votre succession.
Vous pouvez également déterminer vous-même et dans une certaine mesure de la répartition de votre patrimoine par donation. Dans ce cas, vous pouvez de donner une partie de vos biens de votre vivant et en principe, ceux-ci ne feront plus partie de votre patrimoine à votre décès.
Ce chapitre a pour but de faire le point sur ces mécanismes et leurs conséquences et y aborde des notions successorales liées à ces techniques de planification.
Lors d’un décès, les héritiers, légataires ou donataires qui viennent à la succession doivent payer des droits de succession sur le montant net dont ils héritent. Cette matière a été régionalisée et chaque Région contient des spécificités en la matière. Outre quelques aspects théoriques de la matière, nous examinons dans cette quatrième partie les droits de successions par Région et par catégorie d’héritier en développant une approche comparée.
Ce cinquième chapitre aborde de manière très concrète les démarches pratiques à entreprendre dans les quelques heures et jours qui suivent le décès d’un proche. Ces mesures doivent souvent être prises dans l'urgence. Il importe par conséquent de savoir quels sont les droits et obligations qui dépendent d'une succession. Cette partie aborde également sur différents aspects que ce qui devra encore être réglé dans les mois qui suivront un décès (relation avec la banque, etc.).
Lorsqu'une personne décède, les héritiers légaux (personnes désignées par la loi) et/ou les légataires (personnes désignées par un testament) de la personne décédée sont tenus de rentrer ce que l’on appelle "une déclaration de succession".
C'est une obligation légale et une formalité incontournable à la suite d’un décès, ayant pour but de permettre notamment à l'administration de percevoir des droits de succession. Dans cette dernière partie, nous vous expliquons les contours de cette formalité, notamment en y abordant la forme, les délais et le contenu d’une déclaration de succession.
Règles d’évaluation de l’usufruit.